En région bordelaise, à Villenave-D’ornon (33), Estelle, propriétaire d’une maison de plain-pied acquis en 2012 a décidé de procéder à une surélévation de toiture. La maison ne disposait jusqu’alors que de petites chambres. Avec une pente de toit de 30%, caractéristique des habitations de la région, les combles étaient impossibles à utiliser en l’état.
Les propriétaires avaient besoin d’agrandir leur maison pour créer de nouvelles chambres pour leurs enfants et pour recevoir des invités. Le projet était de dissocier la partie chambres des enfants à l’étage en réservant le rez-de-chaussée aux parents.
La surélévation de l’ossature en bois était un moyen de ne pas toucher à la structure de la maison. Par ailleurs, le prix de l’immobilier augmentant à Bordeaux, cette solution assurait de conserver leur belle surface de terrain extérieur actuelle, sans s’éloigner de la ville. Un luxe de plus en plus difficile à trouver dans la région.
Ce type de procédé est utilisé dès lors que les combles ne sont pas aménageables en l’état. C’est-à-dire, si la largeur de la maison est trop petite, que l’espace sous la charpente n’est pas exploitable ou que la pente de toit est trop plate par exemple. Le logement de la famille correspondait tout à fait à ces critères.
Retrouvez tous les conseils utiles à la surélévation de toiture dans notre guide de l’aménagement des combles.
Durant le chantier, les poutres ont été insérées dans les combles pour servir de nouveau plancher porteur. La charpente actuelle a été retirée pour laisser place à la nouvelle structure de toit, réalisée préalablement en atelier et assemblée sur place. Dans l’escalier, une fenêtre de toit a été créé pour apporter davantage de luminosité au couloir aveugle de l’étage et une meilleure ventilation naturelle pour l’ensemble de la maison.