Le prix d’un escalier dépend de sa forme, du matériau utilisé et des options choisies. Zoom sur des solutions bon marché pour accéder à ses combles.
Moins onéreux qu’un escalier sur-mesure, l’escalier standard est facile et rapide à poser. Mais, par définition, les dimensions de ce type d’escalier sont prédéfinies (hauteur, nombre et largeur des marches etc.). Il faut donc qu’il puisse s’adapter à l’espace, ce qui n’est pas toujours le cas.
Concrètement, la forme la plus économique reste l’escalier droit. Avec ou sans contremarches, il est facile à installer. Il s’agit également du type le plus classique et le plus simple à concevoir. Sa forme permet en effet d’accéder à un étage en suivant un seul et même axe, à la façon d’une échelle. Il peut être fabriqué dans différents matériaux selon le style que l’on recherche. Un autre avantage de l’escalier droit est le volume situé en dessous, qui peut accueillir des rangements (rayonnages, penderie…), voire un coin bureau. Mais pour être confortable à l’utilisation, ce type d’escalier impose une longue trémie.
Devant le béton et le métal, la matière la moins onéreuse pour un escalier est le bois.
Le bois de sapin, de Suède ou de Finlande, par exemple, est très bien positionné en termes de prix. De plus, sa couleur naturelle et intemporelle offre un résultat chaleureux et actuel. Le sapin s’accorde bien avec une décoration épurée, dans une tendance contemporaine. Il se nettoie à la brosse, avec de l’eau tiède et de savon noir, que l’on sèche rapidement pour éviter que l’eau ne pénètre dans le bois.
Le hêtre est une autre essence de bois abordable. Il convient à des escaliers naturels et modernes. En provenance de France ou de Pologne, par exemple, il est naturellement robuste. Un escalier en hêtre brut est chaleureux et durable dans le temps.
Plus l’escalier est sobre, moins il coûte cher à l’achat. On peut donc le choisir sans rampe et sans contremarches pour limiter les coûts. Toutefois, la présence d’une rampe étant sécurisante, surtout en présence d’enfants ou de personnes âgées, on peut imaginer fabriquer soi-même son garde-corps pour une poignée d’euros : cordes tendues du sol au plafond, filets de pêche, toile camouflage de l’armée (ajourée)… De même, plutôt qu’investir dans un escalier antidérapant, on peut passer soi-même un vernis ou une peinture antidérapante.
L’escalier escamotable est réservé à une utilisation occasionnelle. Peu onéreux et gain de place, il a aussi pour avantage de disparaître complètement dans le plafond lorsqu’on ne l’utilise pas. Coulissant, en accordéon ou repliable, il est proposé en aluminium (premiers prix), en bois ou en métal. En général, on utilise un bâton d’ouverture pour ouvrir la trappe au plafond et déplier l’escalier vers le bas mais il existe des versions électriques (en moyenne deux fois plus chères que les versions manuelles).
L’escalier de meunier est une solution d’escalier droit économique et gain de place. Il est pratique lorsque l’on manque de recul pour installer un escalier droit, ou de largeur pour installer un modèle tournant. Attention, toutefois, car la volée de marches est raide. C’est donc une solution à privilégier en appoint pour accéder à un espace peu utilisé (grenier ou mezzanine de stockage, par exemple), ou dans la chambre d’un ado, pour qui grimper quotidiennement à un tel escalier ne sera pas un problème.
Une autre solution pour installer un modèle à moindre coût est de récupérer un ancien escalier, soit dans un bâtiment devant être détruit (la solution 0 €), soit d’en acheter un sur Le Bon Coin, par exemple, chez un soldeur d’équipements pour la maison ou encore auprès d’un récupérateur de matériaux. Vous aurez peut-être la chance de tomber sur un joli modèle en bois ou même en métal, qui apportera un cachet supplémentaire à la pièce où il sera installé.