Les réflexes déco pour des combles à la mode « green »

deco-green

Matériaux naturels, plantes et couleur verte sont les trois piliers d’une déco « green » réussie. Voici quelques pistes pour la décliner dans les combles.

Combles et matériaux naturels

© Pinterest

Une déco respectueuse de l’environnement passe obligatoirement par l’utilisation de matières naturelles. L’osier est particulièrement tendance. Il a aussi l’avantage de servir à la fabrication de meubles de petite dimension, qui trouvent particulièrement bien leur place dans des espaces de faible volume tels que les soupentes. Ils se déclinent en petits fauteuils, canapés deux places, tables basses, bouts de canapé et porte-plantes, le tout dans un esprit rétro sixties tout-à-fait charmant, qui apportera du style à des combles en mal de déco.

Au sol, fi du vinyle ou de la moquette, à moins que cette dernière soit en 100 % laine. On préfère un beau parquet naturel huilé, qui peut même être issu du recyclage pour être encore plus « green ». Ou bien on opte pour du jonc de mer, une fibre naturelle tressée issue d’une plante aquatique. Il s’agit d’un revêtement de sol robuste, qui ne craint pas les taches et confère à la pièce une atmosphère chaleureuse.

Côté textile, on privilégie des coussins, du linge de lit ou de table, selon l’usage des combles, en 100 % coton (bio, de préférence), en lin lavé (pas de repassage nécessaire) ou en chanvre. Outre le fait qu’ils s’inscrivent parfaitement dans la « green attitude », ils sont particulièrement chaleureux dans des teintes naturelles et/ou grisées.

Combles et couleurs naturelles

© Pinterest

Des combles « green » ne sauraient se passer de couleurs inspirées par la nature. On mise, bien sûr, sur la couleur verte dans toutes ses tonalités, qui évoque quiétude et bien-être : vert de gris, tilleul ou céladon pour une ambiance reposante, vert bouteille, anglais ou sapin pour un salon ou une bibliothèque d’esprit classique, vert acidulé pour donner du peps à une cuisine ou une salle de bains. On l’associe à des tons clairs et neutres comme un blanc chaud, un ivoire, différentes nuances de beige jusqu’au ficelle, voire des tonalités de marron faisant référence à différentes essences de bois. On exploite ces couleurs en petites touches subtiles, ou bien en (presque) total look pour un esprit frais et vraiment très nature. On veille, toute fois, à ne pas abuser de la couleur verte. Trop de vert tue le vert ! On apporte une note d’élégance à la déco en ajoutant quelques accessoires dorés, qui, à dose mesurée, viendront sublimer le vert.

De vraies peintures naturelles

Pour une « green attitude » totale, on peint les murs de pignons et les soupentes avec de la peinture naturelle et donc écologique. Une vraie peinture naturelle est constituée d’au moins 95 % de composants d’origine végétale ou minérale. Elle ne dégage pas de substances toxiques pour l’homme et son impact sur l’environnement est limité. L’entreprise qui fabrique la peinture doit pouvoir justifier de la nature et du pourcentage des substances naturelles composant le produit. Dans une peinture naturelle bio, les composants sont, en outre, issus de l’agriculture biologique.

Toute peinture contient des charges, des pigments, un solvant (qui peut être de l’eau) et des adjuvants, mais avant tout un liant, qui constitue 10 à 35 % du produit fini. Parmi les charges naturelles, on peut citer la poudre de marbre, le blanc de Meudon ou le tuileau. Les pigments naturels sont les ocres et les terres naturelles mais aussi les oxydes, les argiles, les ultramarines et les spinelles. Comme liants naturels on trouve l’œuf, l’huile de lin, l’huile de carthame, la colle de peau de lapin, la chaux, l’argile, la fécule de pomme de terre ou encore la caséine. L’eau, l’alcool, le distillat d’écorces d’agrumes et l’essence de térébenthine (essence de pin) sont, quant à eux, quelques exemples de solvants naturels. Enfin, les huiles essentielles de clou de girofle et de lavande sont utilisées comme conservateurs naturels, le sel de bore apporte une protection préventive fongicide et insecticide, tandis que les sels de zinc et de zirconium (siccatifs sans plomb et sans cobalt) permettent un séchage rapide des produits à l’huile et un durcissement régulier du film huileux.

Des plantes absolument

© Pinterest

On ne parle pas ici de plantes artificielles mais bien de plantes véritables, qui apportent un souffle de fraîcheur aux combles. Dans tous les cas, les combles doivent jouir d’une belle lumière naturelle pour que les plantes puissent s’y épanouir. De grandes fenêtres de toit seront, bien sûr, un atout, pour transformer ses combles en espace de nature. Installées dans des contenants en verre dotés d’une cordelette ou placés dans un filet en macramé, on suspend les plantes aux poutres, en veillant à ne pas gêner la circulation. Dans les parties les plus basses du comble, on peut poser des terrariums au sol, aménagés comme des jardins miniatures. Et pourquoi ne pas transformer un pignon en mur végétal, où l’on pourra même faire pousser aromates et tomates-cerises en toutes saisons. Pour séparer une large pièce, une simple étagère remplie de plantes vertes foisonnantes sera du plus bel effet. Et pour lutter contre la pollution de l’air intérieur, on fait la part belle aux plantes dépolluantes comme les dracaenas, le pothos, le spathiphyllum, le syngonium, le chlorophytum, l’anthurium, le philodendron ou l’aréca. Par photosynthèse, ces plantes convertissent le gaz carbonique et oxygène. Grâce à leur transpiration, elles augmentent l’hygrométrie de la pièce. Par leur feuillage surtout, elles captent les produits toxiques volatils qui les entourent puis les détruisent ou les stockent.

brochure combles guide aménagement 2
Guide de l’aménagement des combles – Volume 2
40 pages d'astuces pour optimiser vos m² sous les toits.
À voir aussi
Trouvez simplement des artisans qualifiés près de chez vous
Intervenir sur le toit d’une maison n’est pas à la portée d’un artisan quelconque !