Un conduit de lumière, ou puits de lumière tubulaire, est un dispositif conçu pour acheminer la lumière naturelle depuis l’extérieur vers l’intérieur d’un bâtiment, en particulier dans des pièces qui ne disposent pas d’ouverture sur l’extérieur. Il constitue une alternative intéressante à l’éclairage électrique dans les zones dites « aveugles » (couloirs, sanitaires, cages d’escalier, dressing, etc.) ou très peu lumineuses, notamment celles situées sous les combles perdus, ou encore dans des combles non aménageables.
Pensez par exemple au conduit de lumière pour illuminer vos salles de bains, escaliers, couloirs ou dressings. Il peut aussi augmenter la luminosité dans les recoins de votre pièce à vivre, parfois trop éloignés des baies vitrées.
Son intérêt est double : améliorer le confort visuel des occupants tout en réduisant la consommation d’énergie liée à l’éclairage artificiel. C’est donc un équipement à la fois fonctionnel, économique et écologique.
Un conduit de lumière est constitué de trois éléments principaux :
En journée, la lumière captée est instantanément acheminée par réflexion multiple jusqu’au diffuseur, sans transformation électrique. Le système ne fonctionne pas la nuit, sauf si un kit LED intégré est prévu en complément.
Les conduits de lumière, bien conçus et correctement posés, sont généralement étanches. Il convient cependant d’être vigilant sur plusieurs points :
Pour bénéficier de tous les bienfaits de son conduit de lumière, il est donc essentiel de :
Le conduit de lumière n’est pas adapté à toutes les toitures dans toutes les configurations, mais il existe des solutions pour la grande majorité des cas.
Voici les principales situations à connaître :
C’est le cas le plus courant. La plupart des modèles de conduits de lumière sont conçus pour ces toitures. Il existe des kits spécifiques selon le type de couverture (tuile canal, tuile mécanique, ardoise naturelle ou fibre-ciment). La pente facilite l’écoulement de l’eau autour de la coupole, ce qui simplifie l’étanchéité. Le Sun Tunnel de VELUX convient aux toitures inclinées de 15° à 60°.
Il existe également des modèles adaptés aux toits plats, avec un dôme légèrement surélevé monté sur un châssis isolant. Dans ce cas, il faut accorder une attention particulière à l’étanchéité et à l’isolation thermique, notamment dans les bâtiments récents ou les maisons passives. VELUX propose un modèle pour les toitures de 0° à 15°.
L’installation y est possible, mais elle demande une étude plus poussée. Il faudra veiller à surélever le capteur au-dessus de la végétation ou des équipements techniques (climatiseurs, panneaux solaires, etc.), ce qui peut complexifier la pose.
Dans certains cas (immeubles en copropriété, combles inaccessibles, structures métalliques complexes), l’installation peut s’avérer impossible ou économiquement non viable, surtout si le conduit doit contourner trop d’obstacles ou parcourir une trop grande distance.
L’installation d’un conduit de lumière est globalement peu contraignante sur le plan réglementaire, mais certaines règles doivent être respectées, notamment en matière d’urbanisme, de sécurité et d’étanchéité.
Dans une maison individuelle, l’installation d’un conduit de lumière nécessite en principe une déclaration préalable de travaux si elle modifie l’aspect extérieur de la toiture, notamment en cas d’ajout d’un dôme ou d’une coupole visible. Cette formalité s’effectue auprès de la mairie, à l’aide du formulaire Cerfa n°13703*08. En cas d’implantation dans un site classé, un secteur protégé ou une zone soumise à l’avis des Architectes des Bâtiments de France (ABF), une autorisation spécifique pourra également être requise.
L’installation d’un conduit de lumière commence par une analyse de faisabilité. Il faut d’abord s’assurer que le toit est suffisamment exposé à la lumière du jour, idéalement plein sud, et qu’un passage est possible entre le toit et la pièce à éclairer. Cette étape permet aussi d’identifier les éventuels obstacles, comme des solives, des conduits techniques ou des éléments de charpente, qui pourraient compliquer le tracé du conduit.
Vient ensuite la pose du capteur lumineux. Une ouverture est pratiquée à l’extérieur du toit jusqu’au plafond. L’étanchéité est un point clé : des raccords adaptés sont mis en œuvre (embases, bavettes, solins) selon la nature du revêtement (tuiles, ardoises, bac acier…).
Des objets (poutres ou unités de climatisation, par exemple) bloquent le passage du toit au plafond ? VELUX propose à la fois un tube rigide pour un passage droit et un tube flexible au cas où un obstacle bloquerait le passage.
Le conduit réfléchissant est ensuite mis en place. Il est ajusté en longueur en fonction du parcours entre la coupole et le plafond de la pièce. Selon la configuration, le conduit peut être droit ou légèrement incliné. Pour les installations dépassant deux ou trois mètres, un conduit rigide est recommandé, car il offre un meilleur rendement lumineux que les conduits flexibles.
Enfin, le diffuseur est installé dans la pièce à éclairer. Une ouverture est pratiquée au plafond pour y insérer la bouche de diffusion, qui est ensuite raccordée au conduit à l’aide de collerettes assurant une bonne étanchéité à l’air et à la poussière. L’ensemble est posé avec soin, pour garantir une finition propre et discrète.
La durée de pose varie selon la complexité du chantier, allant de quelques heures à une journée entière. Bien que certains kits soient accessibles aux bricoleurs expérimentés, le recours à un professionnel est vivement conseillé pour garantir la performance, la durabilité et l’étanchéité du système.
Grâce à une conception sur mesure, le puits de lumière Sun-Tunnel de Velux vous permet de profiter d’un éclairement zénithal dans toute votre maison ! Selon la configuration de vos combles, le conduit réfléchissant vous restitue jusqu’à 98 % de la lumière naturelle entrant par le toit.
Les tarifs varient selon plusieurs critères : diamètre du conduit, longueur, type de matériaux, présence ou non d’un kit d’éclairage d’appoint, et bien sûr, les frais de pose. Voici les prix moyens pour un conduit de lumière VELUX :
À cela, il faut ajouter le coût d’installation par un professionnel, généralement compris entre 300 € et 700 €, en fonction de la configuration du chantier (accessibilité, longueur du conduit, type de couverture…). Pour des configurations complexes ou sur des bâtiments à étages, comptez plutôt de 800 à 1500 €.
Des accessoires complémentaires (éclairage d’appoint, rallonges de conduit…) peuvent aussi faire monter la facture de 100 à 300 € supplémentaires selon les besoins.
Des aides à la rénovation peuvent ponctuellement s’appliquer, notamment dans le cadre d’une rénovation globale énergétique.
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