Bien aménager sa cuisine sous les combles

Publié par La rédaction le 23 mai 2024
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Aménager une cuisine dans un comble nécessite de tenir compte d’un certain nombre de contraintes pour obtenir un espace fonctionnel et agréable. Mais à quoi faut-il penser ? 

Le plus possible de luminosité 

On passe beaucoup de temps dans sa cuisine, qui est aujourd’hui devenue une pièce à vivre à part entière. D’où l’importance de bénéficier d’une bonne lumière naturelle. Pour une cuisine sous les combles, on privilégie donc des fenêtres de toit VELUX de grande taille, voire, on en associe deux ou trois, côte à côte, pour créer un effet verrière qui sera du plus bel effet. En cas d’exposition sud ou ouest, on pense aux modèles avec vitrage à isolation thermique renforcée afin d’éviter la surchauffe lorsqu’il fait grand soleil. Si la fenêtre de toit est difficile d’accès, on la choisit équipée d’une motorisation – solaire ou non – pour pouvoir l’ouvrir facilement ainsi que le volet. En plus de faire entrer la lumière naturelle, utilisez, pour le soir, un éclairage stratégique comme des spots encastrés ou des lampes placées sous les placards pour éclairer les plans de travail. 

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Électroménager d’un coin cuisine sous comble : silencieux et léger 

Pour une configuration et un aménagement efficaces d’une cuisine sous les combles, il est important de choisir les appareils les plus silencieux possible, surtout si la cuisine dispose d’un plancher bois, où les vibrations se répandent dans tout l’étage, parfois même aux étages situés en dessous. On pense également à se renseigner sur le poids des appareils, en particulier celui du réfrigérateur, du lave-vaisselle et du lave-linge, qu’il faudra sans doute monter à pied jusqu’au comble. Si l’on manque de hauteur là où l’on souhaite installer le réfrigérateur, il existe des modèles bas à tiroirs, très pratiques et qui offrent une bonne capacité de stockage. 

Le cas particulier de la hotte aspirante 

Installer une hotte sous un comble n’est pas toujours pratique, surtout si l’on dispose d’une faible hauteur sous plafond. À cela, plusieurs solutions pour une configuration optimale. Soit, on opte pour une hotte encastrée dans le plafond (livrée avec télécommande), très discrète et permettant de conserver le volume de la pièce, soit on investit dans un modèle sortant à l’arrière de la plaque de cuisson, efficace et design, mais qui prend de la place dans le placard situé sous la plaque. Il existe également des modèles de plaque aspirante, où la hotte – très silencieuse – est située au centre de la plaque de cuisson. 

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Une crédence bien dimensionnée 

Rien de moins esthétique qu’un effet « bande visuelle » lorsque la crédence sous rampant laisse voir une petite bande de mur. Pour éviter cela, deux solutions de configuration. Soit, on crée ce que l’on appelle un « coupe-torchon », c’est-à-dire que l’on fait remonter le plan de travail sur le mur, soit on adapte la hauteur de la crédence (qu’elle soit carrelée, en verre ou en un autre matériau) pour qu’elle monte jusqu’au rampant. 

Attention aux meubles hauts dans une cuisine en soupente 

Dans une cuisine mansardée, si un mur fait moins de 2,30 m de hauteur, il vaut mieux éviter d’installer des éléments hauts. Pour une cuisine fonctionnelle, on privilégie les meubles bas ou bien les colonnes, que l’on fait aller jusqu’au plafond ou au rampant, là encore pour éviter l’effet « bande visuelle » qui écraserait l’ensemble. Pour un bon aménagement des combles, l’idéal est, bien sûr, d’installer des rangements sur mesure, surtout si l’on dispose d’une petite surface. Les étagères murales sont aussi une bonne solution s’il reste une petite bande de mur à habiller. Si l’espace disponible le permet, installer un îlot central est une bonne idée, car on peut y placer la plaque de cuisson sans risque de se cogner la tête quand on cuisine, ainsi qu’un petit espace repas. Et l’on bénéficie d’un plan de travail supplémentaire.  

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Penser « pratique »  

On évite d’installer la partie opérationnelle (plaque de cuisson, évier…) dans la sous-pente pour ne pas se cogner la tête en cuisinant. On installe une prise USB au-dessus du plan de travail, bien pratique pour brancher le smartphone ou la tablette quand on consulte un site de recettes. On prévoit aussi un vaste rangement dédié exclusivement au stockage alimentaire : colonne équipée de paniers de rangement ou placard avec larges tiroirs. 

Le bon revêtement de sol dans une cuisine mansardée 

Si l’on est un adepte du parquet, il est conseillé de choisir plutôt un modèle verni qu’huilé, qui sera plus facile d’entretien. Mais il vaut mieux opter pour un matériau plus approprié, comme le carrelage (il existe de très jolis carrelages imitation bois) ou des lames de PVC (là aussi, il existe des imitations bluffantes). Si l’on envisage de poser du carrelage sur un plancher bois, on n’oublie pas de faire préalablement un ragréage fibré et de poser une natte de désolidarisation. 

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Arrivées d’eau 

Petit conseil malin : dans le cas d’un aménagement total, il est conseillé de tester les réseaux d’eau avant la fin du chantier, pendant que les tuyaux sont encore apparents. Cela évite les désagréments des micro-fuites et autres malfaçons qui obligent ensuite à casser les cloisons en plâtre et/ou le carrelage pour réparer. 

Comment aménager une petite cuisine en sous-pente ? 

L’implantation d’une cuisine en sous-pente doit être pensée pour optimiser l’espace tout en restant fonctionnelle. 

Implantation en I : Si la sous-pente n’offre qu’un seul mur utilisable, l’implantation en I est idéale. Les éléments de cuisine sont alignés le long de ce mur. Cette disposition permet de concentrer le stockage et les appareils dans une zone linéaire, facilitant la circulation dans les autres parties de la pièce. 

Implantation en L : Utilisée dans les cuisines dans lesquelles deux murs sont disponibles sous la pente, cette configuration maximise l’espace de plan de travail et les options de rangement. Elle permet également de créer un coin repas ou un bar si l’espace le permet. 

Implantation en U : Si l’espace sous la pente est assez large, une implantation en U peut être envisageable. Cette configuration entoure le cuisinier de zones de travail et de stockage sur trois côtés, optimisant l’efficacité et l’accès. 

Implantation avec îlot central : Si la hauteur le permet au centre de la pièce, un îlot peut apporter du rangement supplémentaire et une surface de travail additionnelle. Cependant, cela nécessite suffisamment d’espace pour circuler aisément autour de l’îlot. 

Pour chaque configuration, il est important de considérer la hauteur des éléments pour qu’ils soient accessibles sans encombre. Utiliser des solutions de rangement intelligentes et des meubles sur mesure peut également aider à tirer le meilleur parti de cet espace atypique. 

 

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